Que votre curiosité soit nourrie. Je vous souhaite d’entrer en contact avec les plantes nourricières et médicinales qui seront vos fières alliées dans un processus de santé. Tout au moins une ouverture et un regard neuf, peut-être, envers la flore environnante.

Au fil du temps je partagerai avec vous des informations, des pistes, des idées et des trucs pour nous garder et nous ramener sur le chemin de l’équilibre et des questionnements sains. Pour nous amener, aussi, sur la route des saveurs, des odeurs et des couleurs !

Sur le plan médicinal, le domaine de l’herboristerie couvre la prévention, les soins et le support à long terme par l’utilisation de remèdes herbaux autant par prise interne que par des applications externes. Mais on ne peut passer sous silence l’importance d’une alimentation saine et d’un régime de vie équilibré.

Mais allons encore plus loin car la phytothérapie (l’art de soigner avec les plantes) entraîne l’herboriste dans la culture et la transformation des plantes. Le temps passé au jardin occupe les mains et calme l’esprit, modèle le corps d’une énergie circulante ! Déjà en mars je sens la proximité de l’été parce que j’ai le nez plongé dans la planification des besoins et des semis pour la prochaine saison. J’exulte de prévoir l’implantation de nouvelles plantes, d’agrandir les espaces de culture, à l’échelle de mes moyens et de mes capacités.

Plus d’une centaine de variétés de plantes médicinales croissent dans mon environnement immédiat. Imaginez le potentiel de découvertes en tous genres qui m’entoure ! Quel halo d’énergie de guérison dans mes alentours !

Par mon implication dans la fabrication de mes produits à partir de la plante, je m’assure de l’excellence de leur qualité. J’effectue la récolte lorsque les plantes sont au maximum de leur énergie et tout le processus se fait rapidement. Du jardin au pot dans le cas des vinaigres médicinaux par exemple, ou du jardin au séchoir, selon le besoin, la plante de dépérit pas et conserve toutes ses propriétés intactes.

Le domaine de l’herboristerie englobe aussi le volet alimentaire. Qu’on pense aux fSalade vue d'ensemble 23 juin 2011ines herbes comme le basilic, la ciboulette, le persil, le romarin, la sauge et j’en passe! qui assaisonnent nos plats et rehaussent subtilement la saveur de nos mets. Elles nous soignent. Dès qu’une herbe saine pénètre en notre habitacle, elle nourrit, certes, notre corps physique, mais elle intègre aussi en nous une énergie au niveau de notre esprit.

Ce champ culinaire se prête à beaucoup d’apprêts, voyons les huiles, les beurres et les vinaigres assaisonnés aux herbes, les mélanges de fines herbes séchées, ainsi que les traditionnelles herbes salées. De nombreuses fleurs sont comestibles et quant à moi j’en agrémente allègrement mes salades du début du printemps (tussilage) jusqu’à l’automne (pensée sauvage, pétales de rose trémière). La simple vue de mon assiette joyeusement colorée m’insuffle de la joie au cœur.

Le domaine de l’herboristerie se rapporte aussi à la fabrication de cosmétiques et de soins corporels. Il existe nombre de livres, de sites internet et d’ateliers fourmillant d’informations. Personnellement j’ai développé quelques produits, d’abord pour mes besoins personnels et pour offrir en cadeau à ma famille, que je produis maintenant en plus grande quantité et que j’offre à la vente.

Ma ligne de cosmétiques et de soins pour le corps est exempte de produits de synthèse et de préservateurs, ils sont très bien tolérés par la peau et sont sains. Pas de chimique, pas de colorant, d’agents de ci ou de ça. Pas de surprise à la lecture de la liste des ingrédients.

Finalement beaucoup de fleurs se prêtent au jeu des bouquets, que ce soit de fleurs fraîches ou séchées. Jusqu’à ce jour, je me contente d’apporter des bouquets colorés au bureau, au grand plaisir de nos yeux.

Ceci étant dit, je vous invite à explorer mon site et à tenter l’aventure de vous soigner avec les plantes. Une collègue de bureau nous disait récemment qu’elle s’est présentée à une pharmacie en demandant si elle pouvait faire quelque chose parce qu’elle commençait à sentir des picotements dans la gorge et éprouvait la sensation de début de rhume ou de grippe. On lui aurait répondu qu’il n’y avait rien à faire, qu’à attendre la suite… Wowh! rien à faire !

Justement le mois dernier j’ai ressenti les premiers symptômes d’une grippe (peut-être le virus non endigué de ma collègue!) –picotement, lourdeur dans les sinus, une grande fatigue inhabituelle – alors pendant 2 jours j’ai fait de la prévention active en prenant du casse-grippe (de ma composition évidemment) et de l’échinacée – en concentrés liquides. De plus, j’ai diminué la consommation de sucre, si j’avais été une consommatrice de café j’aurais cessé, j’ai pris un bon bain détoxifiant, me suis bien reposée, et tout s’est résorbé. Oui, les plantes sont fort utiles en prévention. Je ne m’en passerais pas. Fin de la parenthèse.

Je vous laisse découvrir les différents volets de mon site que je compte enrichir au fil des saisons. Habituellement l’été vous aurez toutefois plus de chance à m’apercevoir au jardin qu’au clavier !

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